Tuesday, 16 October 2012


Théâtre Ashtar,  cours et productions 
théâtrales
Promotion de la créativité et du changement

Le théâtre Ashtar est un lieu culturel dynamique, qui espère, par son action amorcer un mouvement de progrès social et politique en Palestine. Son but est de promouvoir la créativité et une certaine idée d’évolution sociétale à travers une combinaison originale de cours, amenant les élèves à présenter des pièces, et de productions impliquant des professionnels.
Différents publics se trouvant dans l’incapacité de se rendre à Ramallah, où se trouvent nos locaux, nous nous déplaçons régulièrement - à Gaza par exemple - afin de n’exclure personne.
Le théâtre Ashtar est une organisation à but non lucratif créée en 1991 à Jérusalem. Ce sera alors la première structure proposant des cours de théâtre aux jeunes palestiniens. Edward Muallem et Iman Aoun, travaillant tous deux dans le milieu du théâtre depuis 1977, sont à l’origine de ce projet.
Ashtar dispense, tout d’abord, des cours de théâtre à des étudiants palestiniens, qui présentent une pièce à la fin de l’année.
Le théâtre offre également l’opportunité à de jeunes palestiniens volontaires d’acquérir les bases du théâtre, leur permettant ainsi de travailler leur confiance en eux, tout comme leur capacité à communiquer et à travailler en équipe.
Ashtar propose aussi, de manière ponctuelle, des master classes qui attirent des comédiens professionnels originaires de tous les continents souhaitant étoffer leur jeu. Ces classes font d’Ashtar un lieu très cosmopolite pendant plusieurs semaines. Durant cette période, les étudiants d’Ashtar travaillent directement avec les comédiens étrangers, qui y trouvent eux-mêmes une occasion d’apprendre et de mettre leurs compétences au service du théâtre. Ceci tout en participant à de solides échanges culturels, leur permettant de mieux connaître la Palestine.
Ensuite, une des particularités d’Ashtar est de proposer un genre intéressant qu’est le théâtre forum, ou théâtre des opprimés. Ce genre a été développé par le metteur en scène brésilien Augusto Boal, et proposé par le théâtre Ashtar dès 1997.
La force de cette forme unique de théâtre est de faire interagir le public et les comédiens sur des sujets sociétaux et politiques majeurs. Cette méthode transforme un public habituellement passif en une audience active et impliquée, qui rebondit sur les répliques des comédiens et débat librement.
Le théâtre des opprimés est, selon l’équipe d’Ashtar, un outil indispensable pour l’émergence d’une pensée démocratique, car il appelle la tolérance à travers la confrontation de différentes opinions, différents points de vue. Cet échange consolide ainsi la confiance en la liberté d’expression et donc la participation du plus grand nombre au progrès social.
Le théâtre des opprimés promeut donc un dialogue actif et un engagement de chacun, essentiels à toute évolution sociétale ou politique.
Vous l’aurez donc compris, à travers ce « théâtre forum », Ashtar se veut être un facteur de changements en Palestine.
C’est dans ce cadre qu’Ashtar est devenu en 2007 le centre régional officiel du théâtre des opprimés au Moyen-Orient, grâce à son expérience dans ce genre.
Ce statut implique une offre de cours de théâtre pour les palestiniens, mais aussi pour les étrangers. Son statut de centre régional l’amène également à organiser un festival biennal, impliquant des professionnels palestiniens et étrangers pour sensibiliser différents publics à un sujet sensible choisi préalablement par les organisateurs. Le but de ce festival est de toucher les populations exclues et discriminées, comme les femmes ou les jeunes, afin de les faire réfléchir sur leurs conditions et leur donner de nouvelles perspectives.
Parallèlement, Ashtar dispose d’une troupe d’acteurs professionnels, qui jouent des pièces d’une grande qualité durant l’année, et fait vivre des formes de théâtre alternatives en Palestine.
La coopération croissante avec des comédiens et metteurs en scène mondialement connus assure une évolution constante de notre équipe et donne une place que nous espérons grandissante au théâtre sur la scène culturelle palestinienne.
Notre envie d’un continuel renouveau et d’un vrai développement du théâtre en Palestine est stimulée par les différents prix internationaux que nous avons reçus, mais aussi par la demande grandissante de représentations à l’étranger.
Pour parachever notre présentation, nous pouvons dire que le théâtre Ashtar joue un rôle important pour les réalisateurs, tant palestiniens qu’étrangers, de par sa capacité à mobiliser et mettre à profit les qualités de ses jeunes étudiants ainsi que de ses comédiens professionnels pour des films.



Tuesday, 9 October 2012

She and He


Edward Muallem's Introduction

Ashtar Theatre in Shu'fat



Edward Muallem, General Director of the Ashtar Theatre in Ramallah, invited me to a community theatre event in Shu'fat this past Saturday. Shu'fat is a Palestinian Refugee Camp that straddles Jerusalem and Palestinian Territory. It is a place where, in Edward's word, the "catastrophe" is most in evidence. The Palestinian Authority is forbidden from policing the camp by the Israelis. The Israelis conversely have no interest in domestic policing either though "security concerns" always seem to leave their options open.  

Ashtar then provides young people who participate in programs like this with an opportunity to enhance self-esteem and build confidence. The positive effects were clearly evident as I spoke with some of the young actors. Beyond affecting these young people, the issue of gender equity raised by the performance itself sparked a lively discussionafterward especially with some of the more traditional community elders. 


Ashtar Theatre in Shu'fat

Monday, 8 October 2012


Jericho–Beyond the Celestial and Terrestrial 

Manteq al-Tayr or The Logic of the Birds



As part of the 4th edition of Cities Exhibition, 'Jericho - Beyond the Celestial and Terrestrial', British artist Sarah Beddington has devised a public procession through  wadi  Al- Auja close to Jericho. Inspired by Manteq al-Tayr, or 'The Logic of the Birds', a 12th century Sufi poem by Farid ud-Din Attar, poetry and performance become a lens through which the artist, actors and an environmental expert offer a contemplation of the landscape and connections, both ancient and contemporary, between earth and sky and time and space. Actual and imagined worlds overlap: an interpretation of an ancient text describing a spiritual migration of the birds offers a parallel narrative to the contemporary lived experience on the ground below. The procession with banners refers to the history of pilgrimage, procession and collective gatherings in the Palestinian landscape and will culminate in a shared meal at sunset, cooked by the local community from Al Auja, at the source of the spring. The participants will be led along the route by young members of Ashtar Theatre from Ramallah in specially designed costumes. The performed interludes from Manteq al-Tayr, in which a group of birds set out on a journey over difficult terrain in search of a leader, are intercut with an introduction to the actual landscape by Sami Backleh, an environmental expert and ornithologist from Jerusalem, who will describe the biodiversity and geo-political elements of the region as well as pointing out endangered species and the importance of the bird migration route up the Jordan Valley.
The event will be in Arabic. 

The 4th edition of Cities Exhibition is curated by Yazid Anani in conjunction with Birzeit University Museum. 
Cities Exhibition has three designated phases: research and site investigation; public intervention in Jericho and its landscape; and an exhibition as a documentation of the whole experience. Artists were invited to attempt to restore links between the metaphoric nature of the land of Jericho, crossing the city by way of five distinct 'trails' as a way of looking beyond the typical representations of nostalgia and folklore in Palestine. Juxtaposing past and contemporary visual and cultural evidence is a way of not only affirming the uniqueness of cities such as Jericho, but also offers the possibility of challenging issues of memory, identity and change.

The trails are followed by an exhibition and publication in January 2013.

Photos from the performance: 

The birds, being led by the Hoope, heading towards the Simorgh.



"Manteq Al- Tayer" or the Birds' logic. 
The Duck explains to the Hoppe why she can't go on the journey. 
The Hoope 
The birds, tired and drained, near the Oasis.  
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the Hoope speaks to the Hawk

the Hawk 

The duk

The Herald

The Musician Musa

The Narrator